Astrid GUYART
Travailler dans l’aéronautique ou le spatial, c’est un rêve de gamine. À proximité du pôle France de Châtenay-Malabry, où je m’entraînais au fleuret, il y avait l’EPF, une école d’ingénieurs ayant une spécialisation en aéronautique. C’était parfait !
Je me présente
Championne d’escrime, multi-médaillée, membre de l’Équipe de France d’Escrime, Astrid est aussi ingénieure aérospatiale chez Airbus Defence and Space. Après avoir travaillé au bureau d’études sur la conception de véhicules spatiaux, elle se consacre dorénavant à la conception de la fusée Ariane 5.
Escrimeuse, membre de l’équipe de France et vice-championne du monde et d’Europe de fleuret en 2013, Astrid GUYART mène de front une double carrière d’ingénieur et de sportive de haut niveau. À 31 ans, elle intervient sur un chantier d’amélioration continue d’Ariane 5, le lanceur construit par Airbus Defence and Space, aux Mureaux (Yvelines).
Après un stage au Cnes, elle comprend qu’elle préfère un poste moins en « amont » et plus opérationnel. Elle envoie sa candidature au CEO de ce qui était Astrium à l’époque, pour lui présenter son double profil et les aménagements d’horaires qu’il nécessite.
Embauchée en 2007, elle travaille trois ans au bureau d’études sur la conception de véhicules spatiaux, leur design, leur dimensionnement. Des programmes couvrant de longues périodes de dix ou quinze ans. Après une formation au lean, elle change de poste pour se consacrer à une tâche plus transverse, l’amélioration continue de l’assemblage des éléments du premier étage d’Ariane 5. « Je suis fière de mon entreprise, du produit, et j’apprécie la forte relation de confiance avec mon employeur. »
Crédits photo : L'Usine Nouvelle