Julie De Lacroix, un diplôme d’ingénieur franco-allemand pour s’ouvrir à l’international et devenir experte en supply chain

S’ouvrir au monde et se spécialiser dans la supply chain, tout en s'imprégnant de deux cultures : voilà ce qu’a notamment permis le parcours franco-allemand à Julie De Lacroix. Entre formation technique pointue et immersion culturelle, elle a su bâtir une carrière au sein de grands groupes internationaux.
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Visuel témoignage Julie De la Croix - FA

À seulement 28 ans, Julie De Lacroix incarne l’internationalisation réussie dans le monde de la production et de la supply chain. Coordinatrice de la chaîne logistique chez Twinning & Co, elle a su gravir les échelons en naviguant dans des entreprises de renommée mondiale comme Nestlé. Julie nous raconte comment le programme franco-allemand de l’EPF, l’a préparée à relever les défis de son parcours professionnel en Europe.

Choisir une école et un programme tournés vers l’international

« J’ai choisi le programme franco-allemand de l’EPF pour me reconnecter avec mes racines et suivre un parcours post-bac réellement tourné vers l’international », partage Julie. Ayant grandi en France avec une parenthèse de quelques années aux États-Unis, elle cherchait une formation qui allierait spécialisation technique et ouverture multiculturelle.

Le programme franco-allemand de l’EPF est un cursus unique en production et automatisation industrielle qui se déroule à la fois en France, sur le campus de Cachan, et en Allemagne, à la Hochschule de Munich. Ce double diplôme accrédité par le Comité des Titres d'Ingénieur (CTI) et l’ASIIN Akkreditiert permet aux étudiants de passer cinq années entre les deux pays, renforçant ainsi leurs compétences techniques et interculturelles.

Un parcours rythmé par des stages en France et en Allemagne

Le cursus exige de chaque étudiant qu’il effectue un stage par an dans un pays différent, offrant une immersion complète dans les cultures professionnelles française et allemande. Cette exigence, selon Julie, a été un atout majeur pour développer sa vision internationale. « Dès la première année, j’ai effectué un stage en France, puis l’année suivante en Allemagne chez Atotech. En troisième année, j’ai pu découvrir Bruxelles en travaillant chez Audi, et mon quatrième stage m’a emmenée chez Airbus Helicopter à Munich pour un projet très concret de bachelor thesis », explique-t-elle.

Au fil de ses stages, Julie a mené des projets diversifiés, allant de la peinture industrielle d’une porte chez Airbus Helicopter à l’optimisation du packaging chez Yves Rocher en Bretagne. « Ces expériences m’ont apporté de la maturité, car chaque pays et chaque entreprise a ses propres méthodes de travail et ses exigences spécifiques », affirme-t-elle. Cette rotation entre les deux pays a nourri son ouverture d’esprit, un élément qu’elle juge essentiel aujourd’hui dans son poste.

La force des groupes multiculturels

Au sein de sa promotion, Julie a évolué aux côtés d’étudiants français et allemands, formant une cohorte d’une trentaine d’élèves. Ce petit effectif permet un suivi individualisé et favorise une forte cohésion entre les étudiants. « Vivre cinq ans avec une vingtaine de personnes, c’est créer des liens durables, une véritable entraide. Nous partions tous ensemble en Allemagne, découvrions le pays et sa culture en groupe, et cela nous rapprochait encore plus », confie-t-elle.

Dès la deuxième année, les étudiants allemands rejoignent les classes à l’EPF, et l’enseignement devient véritablement biculturel. « Les méthodes d’apprentissage et de gestion de classe sont différentes entre la France et l’Allemagne, et cela m’a beaucoup enrichie d’être confrontée à ces deux approches pédagogiques », ajoute Julie.

Une formation technique et concrète

L’EPF se distingue par un apprentissage progressif : les premières années sont consacrées à la théorie, avec des projets techniques en laboratoire, comme le codage de robots en chaîne, qui évoluent ensuite vers des projets de terrain. En cinquième année, les étudiants se concentrent sur la supply chain et l’organisation industrielle avec des interventions de professionnels.

« L’école m’a appris à réfléchir de manière à trouver des solutions à chaque problème rencontré, et à m’adapter à chaque interlocuteur en étant en capacité d’expliquer les choses simplement pour être comprise de tous. Aujourd’hui, je mets ces compétences à profit dans mes relations de travail, où je dois souvent vulgariser des aspects techniques pour des collaborateurs aux profils variés », souligne Julie.

Trois diplômes pour ouvrir les portes de l’Europe

Au terme de leurs études, les diplômés du programme franco-allemand reçoivent non pas un, mais trois diplômes : celui de l’EPF, celui de la Hochschule de Munich, et un diplôme de l’Université Franco-Allemande. « Ces diplômes sont une vraie carte de visite dans le monde professionnel, surtout en Europe. Ils démontrent une formation solide et une expérience multiculturelle reconnue », conclut-elle.

Pourquoi choisir le programme franco-allemand de l’EPF ? Julie De Lacroix résume en cinq points clés :

  1. Une immersion interculturelle dans deux pays pendant cinq ans.
  2. Une employabilité renforcée grâce à cinq stages répartis dans deux pays.
  3. Une spécialisation technique dans la production et l’automatisation, avec des compétences directement applicables en entreprise.
  4. L’acquisition de trois diplômes reconnus en Europe.
  5. Une ouverture d’esprit et une maturité développées grâce à la diversité des expériences internationales.

Pour Julie, le programme franco-allemand de l’EPF a été plus qu’une formation : il a été le tremplin vers une carrière réussie. « Je recommande cette formation car elle ouvre des portes et développe des compétences rares, tant techniques que culturelles », conclut-elle avec conviction.

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