Covid-19 : Maya Geoffroy diplômée de l’EPF s’engage auprès de l’AP-HP

Mis à jour le 14/10/2021
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La crise sanitaire touche de plein fouet les hôpitaux et le manque d’équipement les pousse à trouver des solutions. L’AP-HP fait appel à des entreprises telle que BONE 3D afin de gérer les impressions en masse de certains matériels mais également de concevoir des pièces inexistantes auparavant. Maya Geoffrey, diplômée de l’EPF et titulaire d’un master recherche des Arts et Métiers participe à ce projet.
 

Quel a été votre parcours avant d’intégrer BONE 3D ?

J'ai fait deux fois la première année de médecine et je me suis ensuite orientée vers une formation d'ingénieur. J’ai effectué mon cycle généraliste à l’EPF Troyes puis j'ai choisi en 4e année la Majeure Ingénierie & Santé qui venait d'être créée. A l’EPF Troyes, j’ai pu profiter et faire partie du TechLab mis à disposition des élèves et dirigé par Julien Gardan, ce qui m'a donné envie d’allier l'impression 3D et le médical. C'est un domaine relativement récent et la recherche y est importante. En 5e année, j'ai donc fait un master recherche en biomécanique, nommé BME (BioMedical Engineering), aux Arts et Métiers. Je travaille depuis comme Ingénieure R&D chez BONE 3D, en attendant le début de ma thèse CIFRE encadrée par le laboratoire IBHGC associé aux Arts et Métiers, l'hôpital Necker et BONE 3D.
 

Quel est votre projet ? Quels sont les besoins de l’AP-HP pour lutter contre le covid-19 ?

  • En masques de protection pour le personnel soignant en rajoutant un embout lié à un filtre.
  • En masques de ventilation pour les patients et pourront grâce à un adaptateur être branchés sur l'oxygène. Pour cela, un adaptateur est dessiné pour accueillir, d'une part la partie supérieure du masque Décathlon et d'autres part, un respirateur. Pour des raisons de prudence pour les patients, ces embouts sont uniquement des prototypes. Ils sont seulement produits pour des tests pour l'instant et ne représentent qu’une petite partie de notre activité.

 

Pour subvenir aux besoins et demandes des centres hospitaliers, des particuliers impriment de leur côté des supports de visière : toute aide est la bienvenue et un grand bravo aux professionnels et particuliers utilisant l’impression 3D !

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