L’EPF imprime en 3D jusqu’au… Canada

Mis à jour le 14/10/2021
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En pointe sur l’impression 3D sur Troyes, l’EPF Ecole d’Ingénieurs compte désormais huit imprimantes, dont la dernière a été financée par le Grand Troyes et le conseil départemental. "Nous avions besoin d’un modèle pour imprimer de plus grandes pièces", explique Julien Gardan, enseignant-chercheur, responsable du laboratoire d’impression 3D.

Ces outils sont utilisés majoritairement par les étudiants de l’école et notamment la quarantaine d’élèves du MSc ICE (innovation, creation et entrepreneurship).

Un casque léger et sur mesure pour un nourrisson au Canada

Grâce à différents partenariats, l’EPF a ainsi travaillé avec un institut de Vancouver pour construire un casque en impression 3D qui soit parfaitement adapté à la tête d’un nourrisson. Ce dernier souffrait d’une plagiocéphalie, une déformation bénigne du crâne. Pour le remettre en place, le port d’un casque est prescrit et l’idée, des deux côtés de l’Atlantique, a été d’en construire un parfaitement adapté et le plus léger possible. L’impression 3D étant une construction additive (on ajoute de la matière peu à peu), on peut en effet construire des pièces plus résistantes et plus légères que celles issues d’un moulage ou d’une pièce extrudée.

Le crâne de l’enfant a été scanné au Canada. Le casque est optimisé et préparé pour l’impression à l’EPF Troyes avant de retourner le fichier numérique 3D pour une impression au Canada.

Une orthèse spéciale pour un patient en France

Plus près de ses locaux troyens, l’EPF a également travaillé avec Neut à Saint-André-les-Vergers, le fabricant d’orthèses. Là aussi, le cas était unique. Il s’agissait de faire une orthèse pour permettre à un patient de commander facilement une télécommande d’aéromodélisme. « Nous sommes très ouverts sur les relations avec les entreprises locales », souligne Julien Gardan.

Du prototypage, au simple conseil, le laboratoire est prêt à toute collaboration.

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