Entrepreneuriat : Styx, le vélo électrique sans batterie, incubé à l’EPF
Entre le vélo traditionnel et le vélo à assistance électrique, le vélo Styx se démarque par son absence de batterie et de recharge. « Une alternative simple et durable » qui fonctionne grâce à la récupération de l’énergie perdue au freinage pour faciliter le pédalage lors des moments plus difficiles. Avec son projet, Axel Ladaique souhaite « lisser l’effort sur les trajets quotidiens à vélo, sans reposer entièrement sur une batterie ». Contrairement à son concurrent électrique qui intègre une batterie et un moteur électrique, le vélo Styx intègre des supercondensateurs, moins polluant car ils ne contiennent pas de lithium et de métaux rares.
Un projet concret en parallèle des études
« Le vélo, c’est quelque chose que j’utilise tous les jours, donc forcément j’ai commencé à réfléchir à des idées autour de ça », raconte Axel Ladaique qui a « toujours aimé créer des objets, bricoler un peu de tout ». « À force de faire des projets persos, j’ai eu envie d’en faire un projet plus concret, plus poussé », poursuit l’entrepreneur qui a depuis créé un premier prototype fonctionnel de son vélo.
Axel est formel, ses 3 premières années lui ont « donné des bases solides en ingénierie ». « J’ai dû faire pas mal de recherches de mon côté pour adapter ces connaissances à mon projet », explique-t-il. Entre ses études et son projet, l’entrepreneur essaie de « trouver un bon équilibre ». « J’avance sur le projet quand j’ai du temps, et quand les cours prennent le dessus, je mets un peu en pause », indique-t-il pour « gérer son temps en fonction des priorités ».
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Une incubation pour poser des bases solides
L’admission du projet Styx à l’incubateur de l’EPF marque une nouvelle étape de développement. Pour « avancer dans la bonne direction », Axel Ladaique espère trouver des conseils sur la structuration, « notamment côté légal et pour avancer vers la production ». Pour « affiner l’idée et adapter au marché » son vélo, l’étudiant souhaite bénéficier des retours afin « de se structurer avant de penser à la production ».
Pour faire avancer son deux-roues Styx, Axel Ladaique a également remporté le prix étudiant de la Bourse territoriale de l’innovation de Grand Orly Seine Bièvre lors du Printemps de l’innovation le 10 avril dernier. « Cette bourse m’aide à couvrir une partie des coûts de développement », explique l’entrepreneur pour qui ce « soutien plus concret » va lui permettre d’avancer sur la phase de prototypage avant de préparer la suite.