Erasmus : Pourquoi choisir la France pour étudier l’ingénierie

Mis à jour le 10/11/2025
Comment les étudiants internationaux vivent leurs études à l'EPF ? On a été à leur rencontre pour qu'ils nous racontent leur expérience Erasmus entre découvertes culturelles française, formation en ingénierie et nouvelles opportunités.
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Pourquoi venir étudier l’ingénierie en France ? Du point de vue des étudiants internationaux de l’EPF, notre pays est reconnu pour son innovation et son excellence dans le métier. Alors que le recrutement des ingénieurs va croître durant les prochaines années, rejoindre la France pour étudier et développer ses expériences professionnelles s’avère être une belle opportunité. Durant l’année universitaire 2024/2025, l’EPF a accueilli 53 étudiants en échange. Alors que l’expérience internationale fait partie intégrante de la formation des étudiants-ingénieurs, les étudiants internationaux vivent cette aventure au sein de nos 4 campus, avec des objectifs différents pour chacun d’entre eux.

Découvrir la culture française

“Je souhaitais améliorer mon français, me lancer un défi dans un nouvel environnement et acquérir une expérience internationale qui sera précieuse pour ma future carrière”, partage Alessia Lollini, étudiante italienne en Erasmus à Paris-Cachan. En dernière année de son master en ingénierie du management, elle passe six mois sur le campus. Pour Alan Alcantara Oseguera, venu de Puebla au Mexique, venir en France représentait “une opportunité unique de renforcer ses compétences tout en découvrant une culture qui valorise la réflexion, la créativité et la précision". A l’EPF, il a intégré la majeure Engineering & Management à l’EPF pour allier compétences techniques et managériales, avec une forte dimension de projets concrets en lien avec le monde de l’entreprise.

Acquérir de nouvelles compétences en ingénierie

Originaire de Belgique, Léa Graas n’a pas connu le même dépaysement que ses camarades mais a ressenti un vrai environnement international en intégrant l’EPF. Entourée d’étudiants venus de divers horizons, la richesse des cultures lui a permis de vivre une expérience fidèle à l’esprit Erasmus. Avec un Bachelor et un Master en ingénierie industriel réalisé à la Haute Ecole HELMo Gramme à Liège, elle s'est d’abord rendue pendant 6 mois à l’EPF lors de sa 3ème année d’études. Satisfaite de cette expérience et désireuse de se spécialiser dans le secteur médical, elle a choisi de retourner sur le campus de Paris-Cachan pour suivre un double diplôme pendant 2 ans. “Je souhaiterai travailler dans l’impression 3D médicale pour créer des prothèses et contribuer à la chirurgie reconstructrice. La recherche m’intéresse également”, partage Léa qui a intégré la Majeure e-santé et biomécanique.

Cet environnement international a aussi été apprécié par Alessia, originaire du nord de l’Italie. “Sur le plan professionnel, j'ai appris à m'adapter à un système universitaire différent et à travailler avec des personnes d'horizons divers. Sur le plan personnel, j'ai pris plaisir à découvrir la culture française, à perfectionner mes compétences linguistiques (anglais et français) et à gagner en autonomie”, raconte-t-elle. Des progrès en langue partagé par Alan pour qui cela représente “des atouts essentiels dans un environnement international”.

S’intégrer en tant qu’étudiant international

Avec le programme Erasmus+, Alessia a pu “élargir ses horizons académiques, apprendre de nouvelles méthodes de gestion en ingénierie et collaborer avec des étudiants internationaux”. “Cela m'a également aidé à développer d'importantes compétences transversales telles que l'adaptabilité et la communication, tant en anglais qu'en français”, partage l’étudiante. Malgré la barrière de la langue au départ, les étudiants internationaux ont su l’apprivoiser au fil de leurs expériences. “Participer à des projets, échanger avec d’autres étudiants et découvrir la culture locale”, sont des moments précieux pour Alan qui lui ont permis de profiter au mieux de son Erasmus et de s’intégrer.

“Faites preuve de curiosité et d’initiative”, conseille Alessia pour profiter des opportunités. “Participer à des projets de groupe et interagir avec les étudiants locaux permettent d'apprendre plus vite et de mieux s'adapter. Restez ouvert d'esprit, saisissez toutes les occasions d'apprendre, non seulement en cours, mais aussi au contact des autres et dans la vie quotidienne, et prenez plaisir à découvrir la culture : c'est une composante essentielle de l'expérience !”, souligne l’étudiante italienne.

Les aides pour partir en Erasmus

Pour étudier en France, Léa souligne que plusieurs aides financières existent pour prendre en charge une partie des frais en Erasmus+. Des soutiens importants afin de permettre au plus grand nombre de vivre cette aventure. Elle conseille aussi aux étudiants internationaux d’anticiper les démarches administratives et de trouver un logement à Cachan, plus abordable qu’à Paris. Avec un service international, l’EPF met en place un dispositif pour aider à effectuer ces actions pour faciliter l’arrivée des étudiants en France. L’association Erasmus Student Network s’occupe elle de leur accueil et organise des sorties culturelles ainsi que des événements conviviaux au sein du campus.

Les aides financières pour les étudiants en mobilité vers la France

Les étudiants qui rejoignent la France dans le cadre d’un échange ou d’une mobilité Erasmus+ peuvent bénéficier de plusieurs soutiens financiers. Le programme Erasmus+ International Credit Mobility prévoit une allocation mensuelle (jusqu’à environ 900 € selon le pays d’origine) pour aider à couvrir les frais de séjour. Une aide au transport est également prévue, calculée selon la distance entre l’université d’envoi et l’établissement d’accueil en France.

Des compléments spécifiques peuvent être accordés à certains profils, notamment pour les étudiants en situation de handicap ou ceux rencontrant des difficultés économiques particulières, afin de garantir une mobilité inclusive.

Pour bénéficier des autres dispositifs d’accueil et de bourses possibles auprès de l’EPF, il est essentiel de contacter le service des relations internationales pour connaître les montants disponibles, les critères d’éligibilité et les démarches à suivre.