Marie Victoria (P2020) témoigne sur son expérience à l'Académie Notre Europe
La pandémie de Covid-19 a bouleversé les échanges à l’international. L’EPF s’est adaptée pour offrir des solutions alternatives aux élèves ne pouvant pas se déplacer.
C’est notamment le cas de Marie VICTORIA, ingénieure généraliste, diplômée en 2020 qui a accepté de partager son expérience.
Élève ingénieure en 5e année, Marie VICTORIA s’est retrouvée dans l’impossibilité d’effectuer son semestre obligatoire à l’étranger. L’EPF lui a proposé de participer à la place au projet Académie Notre Europe de l’Institut Jacques Delors. Cette expérience lui a permis d’échanger avec des interlocuteurs multiculturels, d’approfondir sa connaissance de l’Europe et de valider son diplôme d’ingénieure généraliste.
Témoignage de Marie VICTORIA, promotion 2020, ingénieure généraliste, Majeure Aéronautique et Espace.
Pourquoi avoir accepté de participer au Projet Académie Notre Europe de l’Institut Jacques Delors ?
J’ai rejoint l’EPF en 4e année de la Formation Généraliste, dans la Majeure Aéronautique et Espace.
Pour valider mon diplôme d’ingénieure généraliste, je devais notamment réaliser une expérience à l’international de 14 semaines consécutives. J’avais prévu d’effectuer mon expérience à l’international en 5e année, mais en raison de la pandémie de Covid-19, je me suis retrouvée dans l’impossibilité de partir.
J’ai donc contacté le Service International pour leur faire part de ma problématique. Monsieur Stefan Seiler, le Directeur du Développement International m’a proposé une solution alternative : participer au parcours annuel proposé par l'Académie Notre Europe de l’Institut Jacques Delors.
Ce projet présentait plusieurs atouts : un programme réalisé à Paris, mais effectué 100 % en distanciel en raison du contexte sanitaire, des échanges avec des interlocuteurs multiculturels et une opportunité d’en apprendre plus sur l’Europe.
Peux-tu nous en dire plus sur le projet Académie Notre Europe ?
Ce projet propose un parcours annuel gratuit de formation à la citoyenneté européenne. Il est destiné à des jeunes de 18 à 30 ans de tous horizons. Les participants suivent une formation sur l’Europe et participent à des rencontres et conférences avec des experts et personnalités politiques de l’Union européenne.
Le projet Académie Notre Europe se déroule d’octobre à juin.
Pour valider la certification, les participants doivent réaliser un projet (podcast, article, débat, etc.) par petits groupes sur une thématique choisie et suivre une formation un vendredi par mois.
Chaque session s’articule autour d’une thématique et se déroule sous la forme de conférence. Des experts et personnalités politiques de l’Union européenne interviennent. Des ateliers pédagogiques et interactifs sont également proposés.
Hors contexte Covid-19, deux voyages dans des capitales européennes sont également prévus et pris en charge par l’Académie Notre Europe.
Comment se sont déroulés tes travaux de groupe ?
Nous étions un groupe de 10 personnes, tous européens mis à part une personne de nationalité israélienne.
Ensemble, nous avons réfléchi à une thématique sur laquelle nous souhaitions travailler. Nous avons décidé de réaliser un podcast sur les femmes en Europe en traitant des sujets suivants : les femmes dans le monde du travail, l’appartenance au corps et les violences faites aux femmes.
Nous avons travaillé avec mon groupe en toute autonomie. Le podcast a ensuite été diffusé sur le site de l’Académie.
Ce fut une expérience très enrichissante.
Qu’as-tu le plus apprécié dans ce programme ?
Ce programme m’a beaucoup plu. Les sujets traités étaient très intéressants et les échanges très enrichissants. Nous avons pu discuter avec des intervenants internationaux sur différents thèmes touchant à l’Europe.
De plus, il n’est pas contraignant, ce qui est un réel atout en tant qu’étudiante. Les cours ont lieu un vendredi par mois en distanciel. Cela permet de concilier facilement ce projet avec les études à l’EPF ou la poursuite d’études après l’EPF.
En conclusion, que retiens-tu de ce projet ?
Ce projet m’a permis d’accroître ma culture générale et d’approfondir mes connaissances sur l’Europe dans un environnement multiculturel.