Précarité menstruelle : l’EPF s’engage et en version bio !

Mis à jour le 05/12/2022

Selon une étude IFOP réalisée pour Dons Solidaires en 2019, "39% des femmes les plus précaires ne disposent pas de suffisamment de protections hygiéniques". C'est pour l'EPF s'engage pour lutter contre la précarité menstruelle, aux côtés de l'entreprise solidaire et éco-responsable Périodes.


Cette année, grâce à la Contribution à la Vie Etudiante et de Campus (CVEC), l’école a mis en place des distributeurs de protections hygiéniques en coton bio à disposition gratuitement de tous les élèves, et ce, dans le but de lutter contre la précarité menstruelle.

 

En effet, selon l’association des étudiantes FAGE "cette précarité peut provoquer de graves troubles physiques et psychologiques. Ce sont 1,7 millions de personnes en France (un chiffre qui englobe les travailleuses précaires aussi bien que les étudiantes) qui en sont victimes et manquent de produits d’hygiène intime" (source : Etude IFOP pour Dons solidaires, 2019).

De plus en plus d’élèves sont touchés : une récente enquête IPSOS commandée par la FAGE a montré que plus de 30% des étudiantes ont eu des difficultés à s’acheter des protections périodiques pendant le premier confinement.

Les protections périodiques représentent en moyenne un budget de 10€ par mois, une somme encore trop élevée pour un bon nombre de jeunes femmes.

Avec l'installation de ces distributeurs de protections périodiques, les élèves ont un accès gratuit pour répondre à leurs besoins, réduisant ainsi leurs frais.

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