Maxime Laganier : son parcours entre ingénierie nucléaire et natation de haut niveau

Mis à jour le 27/03/2025

Maxime Laganier, étudiant en 3ème année à l’EPF de Montpellier, est aussi un sportif en natation qui n’a pas peur du froid. En parallèle de son cursus en ingénierie, il nage en eau gelée. Le futur ingénieur nous raconte comment il mène ce défi tout en suivant ses études.

Une discipline de la natation peu connue

Si les exploits des nageurs français aux JO de Paris 2024 ont donné un nouveau coup de projecteur à la natation, il existe une pratique moins répandue : la nage en eau à température très basse. Etudiant à l’EPF de Montpellier, Maxime Laganier repousse les limites de son corps en nageant en dessous de 5°. Attiré par ce challenge, il a réussi plusieurs exploits en participant au championnat de France à Megève. « J’ai fait un total de 5 courses, 100 et 50 nages libres, 50 brasses et 2 relais, 4*50 brasses mixtes et 4*50 4 nages mixtes pour lesquels je suis reparti avec 2 médailles, l’or pour le relais brasse et l’argent pour le relais 4 nages ».

Concilier une vie de sportif et les études

Pour devenir ingénieur dans le domaine de l’énergie spécialisée en énergie nucléaire, Maxime Laganier a choisi l’EPF après avoir participé aux journées essai durant une semaine. « Les formations proposées ont déterminées mon choix lors des résultats Parcoursup », explique-t-il. S’il a arrêté la natation durant sa première année de classe préparatoire, il a repris les entraînements en deuxième année. « Le cursus dans lequel j’étudie va me permettre de faire beaucoup de choses en dehors mais aussi au-dedans de l’école, en 3ème année j’ai un peu plus de temps pour m’entraîner », ajoute-t-il.

Un projet professionnel dans l’ingénierie nucléaire

Pour travailler dans le développement des centrales nucléaires nouvelle génération, Maxime Laganier souhaite réaliser le master en énergie atomique en partenariat avec l’INSTN. Sa carrière de sportif ne prendra elle pas le dessus car il compte uniquement pratiquer durant son temps libre. Mais il retire de cette pratique, une leçon utile pour son parcours dans l’ingénierie : « Il faut toujours se donner les moyens d’y arriver et il faut prendre son courage à deux mains avant de se lancer dans quelque chose ». Un prochain défi l’attend toutefois : « En janvier 2026, j’ai pour but de participer au championnat du monde à Megève ».

Avec persévérance et ambition, Maxime Laganier s’implique pour suivre ses études d’ingénieur tout en relevant des défis sportifs dans les bassins. Un parcours courageux qui montre qu’il est possible de concilier à l’EPF aspirations professionnelles et sportives.

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